mardi 24 février 2009

Écriture et corrections

Deux créneaux d'activité séparés, en fait! 
Pour ce qui est de l'écriture, le premier tiers de Mythologies est complété à un détail près (une liste à la toute dernière page qui implique des informations qui sont encore en cours de développement). 
Je suis donc prêt à me placer en situation de risque... à être lu! 
Étant donné que Mythologies est un travail "sérieux" (même si c'est un projet-école, je vais tenter de le faire publier une fois complété), je ne veux pas le diffuser sur Internet. Mais si vous voulez une copie, je vous l'offre en échange d'une critique détaillée, c'est-à-dire que vous aurez à me dire quels sont les points forts, les points faibles, en plus de vous attarder à l'orthographe, au vocabulaire, aux tournures de phrase (pas besoin de réécrire à ma place, juste de noter l'endroit et me décrire ce qui cloche). Si vous êtes prêts à accomplir cette tâche, je suis prêt à vous confier une copie de mon travail (que vous devrez me rendre une fois l'opération complétée). On parle d'une quarantaine de pages à interligne et demi. Il suffit de me contacter à cette adresse.

La semaine prochaine, c'est la semaine de lecture. Dans mon cas, c'est la semaine de correction. Les chances sont bonnes pour que ça prenne la quasi totalité de mon temps de travail, et que ça se poursuive encore la semaine d'après. Vivement l'été (même si j'aime bien corriger, rien ne bat avancer ses propres projets!). 


samedi 21 février 2009

Développer

Cette semaine, j'ai pris une demi-journée pour développer le Noeud Gordien. En d'autres termes, je me suis assis et j'ai réfléchi sur l'intrigue et la suite des choses. 
Le but du Noeud, c'est de me faire écrire sans trop me casser la tête non plus, un épisode par semaine, beau temps mauvais temps. Sur le plan de l'intrigue, je connais le fond de l'histoire, je connais mes personnages principaux et leur "destin", si on veut... Mais je ne sais pas exactement comment l'histoire sera racontée, à travers quels personnages, comment le "destin" prendra forme... Bref, quel sera le Noeud qui se dénouera!
Ça me permet de me surprendre moi-même, de faire des recherches et des découvertes sur les personnages et les motivations... C'est merveilleux comme situation!
Cette semaine, donc, j'ai plongé là-dedans et j'ai trouvé une série de réponses à des questions que je me posais depuis quelque temps déjà. Je ne sais par quel mystère, mais des personnages et des situations se sont mis à apparaître, et un nouvel axe d'évolutions et de d'élaborations a pris formes avec eux. 
L'écriture, c'est se tordre le bras pour écrire en toutes lettres des belles idées. Mais travailler sur les idées elles-mêmes, les laisser venir, grandir, fleurir et maturer, quel plaisir! 

Décidément, il y a deux grandes joies dans l'écriture: 
1- Être inspiré; 
2- Avoir écrit (à ne pas confondre avec "écrire"... le vrai plaisir est le travail complété!)

vendredi 13 février 2009

Trois citations

Ma page iGoogle m'offre quotidiennement des citations. Aujourd'hui, chose rare: les trois que j'ai lues m'apparaissaient très pertinentes, au point où j'ai envie de les partager avec vous.
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Writing well mean never having to say, 'I guess you had to be there.'

Traduction: "Bien écrire signifie ne jamais avoir à dire 'il fallait être là'".
En d'autres termes, le travail de l'écrivain est de pouvoir saisir toutes les situations dignes d'être racontées, et d'en faire le récit en s'assurant de transmettre toute la pertinence de l'épisode en question. Le "fallait être là" est un raccourci inadmissible pour le bon raconteur!
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Times have not become more violent. They have just become more televised.

Traduction: "Notre époque n'est pas plus violente. Elle est seulement plus télévisée".
L'inénarrable Marilyn Manson souligne ici que l'image transmise par les médias n'est pas nécessairement un reflet exact de la société dans laquelle nous vivons. Certaines études notent par exemple la baisse de la criminalité urbaine accompagnée en parallèle d'une plus grande médiatisation des crimes violents, qui contribuent à donner une impression de dangerosité de la vie urbaine qui va à l'opposé des risques réels.
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Art is science made clear.

Traduction (je n'ai pas retracé l'original): "L'art, c'est la science rendue claire".
Le monde fonctionne selon des principes et des processus que les sciences tentent d'élucider; l'artiste est capable de parler du monde sans l'élucider, mais en le clarifiant par son regard particulier. Les arts réussiront parfois à saisir l'essence d'un phénomène... d'un lieu, d'une émotion en quelques traits, notes, mots, tandis que les sciences vont procéder par une décortication minutieuse du phènomène en question. Mais un peu comme l'autopsie d'un corps, cette entreprise appauvrit (tue?) ce qui est décrit. Tandis que l'art l'enrichit!
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La semaine a été encore consacrée à l'enseignement. D'ici deux semaines, les corrections plus intenses commencent. J'ai hâte de replonger dans l'écriture intensive... en attendant, ne manquez pas l'épisode hebdomadaire du Noeud Gordien ce dimanche!

mercredi 4 février 2009

Bernard Arcand, 1945-2009

L'anthropologue et essayiste Bernard Arcand (frère de Denis) est décédé cette semaine. La nouvelle m'attriste. J'avais eu la chance d'assister à son cours Sexualités et cultures il y a une dizaine d'années de cela, et j'ai toujours beaucoup admiré son ouvrage Le jaguar et le tamanoir: vers le degré zéro de la pornographie, où il présente une analyse intelligente et détaillée du sexe à travers l'histoire et le monde, avant d'en venir à analyser la sexualité d'ici et maintenant, et la place que la porno y prend. 
Je n'ai pas eu l'occasion de m'intéresser à ses travaux plus récents, mais j'avais eu connaissance de son pamphlet "abolissons l'hiver", où il suggérait d'inverser nos habitudes... être productifs l'été, et se permettre d'être casaniers durant l'hiver... Assez audacieux comme thèse, n'est-ce pas?

mardi 3 février 2009

Damné professionalisme!

L'automne dernier, j'ai mis à jour et profondément révisé les cours que je donne. Celui de cet hiver est en train de passer par le même processus. Évidemment que ça prend beaucoup de temps, ajouté à celui passé en classe ou encore à corriger. Je réalise, maintenant que je suis porté par MES projets, comment un rien peut débalancer mon horaire... Par exemple, en préparation des semaines 5 à 7, tout mon temps d'écriture risque d'y passer. Et ensuite il y a les corrections... 

Mon doctorat avançait lentement. Je vois que la motivation était peut-être moins en cause que le fait de jongler un emploi à temps plein en même temps (plus le kung fu, qui est un autre investissement de temps significatif). 

Vivement l'été... et les années passées, où ces préparations vont concrètement porter fruit.

dimanche 1 février 2009

Le livre 1 de Mythologies est fini.

Il me reste bien entendu des modifications et des relectures, mais je suis content d'annoncer que le premier tiers de mon projet-école est maintenant sur papier!