mardi 13 avril 2010

Mauvaise passe, impasse, je passe?

Mon travail sur Mythologies n'avance pas.
Jusqu'à présent, ça allait bien... C'était une réécriture plus qu'une révision, mais on ne s'en sauve pas lorsqu'on veut travailler un texte pour le polir à en faire disparaître les imperfections.
Le problème auquel je fais face maintenant est plus difficile: il est logé dans la trame de l'histoire. À la relecture, je me suis rappelé que le point focal qui fait passer du deuxième tiers au troisième n'est pas à la hauteur de ce qui précède - et on parle quand même d'un élément pivot qui était censé jouer sur la suite! Je pense, je pense, mais je ne trouve pas comment reconceptualiser la chose de manière satisfaisante. Résultat: je ne peux plus vraiment avancer tant que je n'aurai pas tranché ce noeud gordien.
Avec l'avalanche des corrections de fin de trimestre, j'aurai quand même quelque temps pour tenter d'y parvenir, mais la tentation de simplement passer à autre chose est forte... Je vous avais originellement présenté Mythologies comme un projet-école: l'exercice était d'aboutir un projet jusqu'à un livre complet. Mais...
Ma tentation est, une fois que je serai revenu à mon été de prof, de remiser Mythologies jusqu'à ce que j'en vienne à élucider mon impasse pour plonger dans un autre projet, plus littéraire, plus publiable... Un projet qui a pris forme assez récemment, mais qui m'apparaît assez touffu, original et "urgent" (d'exprimer) pour me donner l'envie d'y plonger.
L'autre option serait de plancher sur Mythologies en continuant de le voir comme un projet-école. L'enjeu de cette "leçon" serait justement de dénouer les impasses... L'avantage: je pourrais peut-être avoir un livre-pour-vrai  cet automne... Pour finalement passer à autre chose la tête vide et le coeur léger. Le problème, c'est que le style particulier de cet ouvrage ne me laisse pas beaucoup d'illusions sur son potentiel de publication. Pas que l'histoire soit inintéressante ou qu'elle ne mérite pas d'être lue; je suis cependant très conscient du fait qu'il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus dans le milieu de la publication québécoise. Imaginez lorsqu'on ajoute un livre qui n'est pas tant un roman de genre qu'un ouvrage qui risque d'être vu comme un exercice de style - pour reprendre mes termes: un conte poétique à saveur mythologique...
Que faire?

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